Défis et prévisions pour le secteur de la construction en 2023
Quels sont les prochains défis à relever dans le bâtiment et comment y faire face ?
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L’année 2023 est marquée par plusieurs tendances dans le bâtiment : une augmentation moins sensible du prix des matériaux et un ralentissement de l’activité dans le secteur du bâtiment, dans un contexte d’inflation qui touche les entreprises et leurs clients. Quelle est la situation aujourd’hui et quelles sont les perspectives pour le secteur de la construction en 2024 ?
Si vous souhaitez obtenir des informations plus complètes et détaillées sur ce sujet, PlanRadar a consacré un livre blanc entier sur l’impact de la hausse des prix des matériaux pour le bâtiment, et propose plusieurs solutions pour surmonter ces défis. Nous vous offrons la possibilité de télécharger votre exemplaire gratuit dans cet article.
Comment évoluent les prix des matériaux de construction en 2023 ?
La forte augmentation des prix des matériaux en 2021 et 2022 connaît un ralentissement en 2023. Les matériaux qui nécessitent beaucoup d’énergie pour leur élaboration restent toutefois sujets à des augmentations. Celles-ci concernent principalement le carrelage, la menuiserie PVC, la miroiterie et la vitrerie.
Malgré cette stabilisation relative pour les autres matériaux, le secteur du BTP, de la construction et de l’immobilier se trouve toujours dans une situation de crise et cherche des solutions avec ses différents interlocuteurs et partenaires.
Ces dernières années, le secteur du bâtiment a essuyé de nombreuses crises. Découvrez dans ce livre blanc (à télécharger gratuitement ci-dessous), les principaux défis auxquels le secteur de la construction sera confronté dans les années à venir et les opportunités qui vont lui permettre de s’adapter et de surmonter ces obstacles :
Quelles sont les causes de l’augmentation du prix des matériaux de construction ?
Les principales causes de ce phénomène sont liées à la crise sanitaire qui a secoué le monde pendant deux ans. De nombreuses usines de production et scieries se sont arrêtées, la fabrication a pris beaucoup de retard. Une fois les périodes de confinement et les principales mesures d’arrêt des activités terminées, la demande de matériaux a connu une forte croissance dans le monde entier, à tel point que la demande a dépassé l’offre.
En France, l’anticipation de la nouvelle réglementation RE2020 a déclenché une augmentation du nombre de demandes de permis de construire à la fin de l’année 2021, ce qui a encore accentué la demande sur le territoire.
Ensuite, la guerre en Ukraine a entraîné l’arrêt des relations commerciales avec la Russie, qui est un grand pays producteur de matières premières (comme l’acier et l’aluminium), ce qui a soustrait des matériaux du marché et provoqué aussi une flambée des prix de l’énergie et des carburants. Ce sont les matériaux qui nécessitent beaucoup d’énergie pour leur élaboration qui continuent à voir leur prix grimper en 2023.
Enfin, certains marchés ont décidé de freiner leurs exportations, pour répondre en priorité à la demande de leur propre marché intérieur, comme la Chine avec le bois.
Face à cette situation tendue dans le monde entier, les conditions étaient réunies pour entraîner la spéculation sur les matières premières et les matériaux.
Regardez le Webinaire : RE2020 : Quel impact sur le secteur de la construction ?
Quelles sont les conséquences sur les activités des professionnels du bâtiment ?
Les acteurs de la construction rencontrent de grandes difficultés pour :
- tenir les délais prévus ;
- garantir le tarif convenu avec leurs clients.
Comme les fournisseurs ne peuvent plus s’engager sur un calendrier de livraison, les délais d’approvisionnement sont devenus aléatoires et les réalisations des chantiers en pâtissent. Certains chantiers doivent être interrompus pendant quelque temps et d’autres sont retardés.
L’augmentation du coût des matériaux de construction se double d’une crise de l’approvisionnement. Les ruptures de stock sont devenues monnaie courante, ce qui oblige les professionnels de la construction immobilière à proposer à leurs clients d’autres matériaux que ceux qui étaient convenus et à travailler avec ces nouveaux matériaux qu’ils ne connaissent pas encore.
Par ailleurs, les entreprises se trouvent obligées de s’adapter en réorganisant leurs équipes. Les embauches sont plus limitées dans le BTP que dans les autres secteurs au début 2023, pour des emplois salariés et en intérim. L’augmentation du SMIC a contribué à ce ralentissement.
Dans le but de limiter la perte de marge réalisée sur les chantiers, les professionnels se trouvent parfois obligés d’augmenter les tarifs initialement annoncés à leurs clients, publics comme privés. S’ils ne répercutaient pas les surcoûts sur leur facturation, les acteurs du bâtiment pourraient voir leur entreprise fragilisée ou même contrainte d’arrêter son activité.
Quels types de matériaux sont impactés ?
D’après lesouvrages.com et d’autres sources, les matériaux concernés par l’augmentation des tarifs ces deux dernières années sont principalement les suivants : bois de construction et de coffrage, acier, aluminium, fer, bitume, PVC, vitrage, plâtre, peinture, colle, adhésifs, carrelage et grès.
La hausse des tarifs impacte tous les types de chantiers, dans le gros œuvre, la viabilisation, la construction neuve, l’agencement, la menuiserie, l’entretien, la rénovation ou encore la rénovation énergétique.
D’après la note de conjoncture du premier trimestre 2023 de la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), l’augmentation du prix de vente des céramiques et matériaux de construction était de + 20,4 % entre le 1er trimestre 2022 et le 1er trimestre 2023 et de + 23,4 % pour le béton prêt à l’emploi.
Outre les matériaux, dont l’achat représente environ 30 % des charges des entreprises de la construction, l’augmentation des coûts de l’électricité et du carburant a aussi un impact sur le coût total des chantiers de construction.
Quelles sont les perspectives suite à la hausse des prix des matériaux ?
Les professionnels ont dû s’adapter à la crise. Ils ont notamment modifié leurs devis pour intégrer des dates de validité du tarif beaucoup plus proches qu’autrefois. Certains devis ne sont valables que pendant quelques semaines.
Des clauses précises de révision des tarifs et des réserves ont dû être ajoutées à ces documents contractuels. La CAPEB propose sur son site un modèle de clauses pour les devis. La périodicité de révision a dû être ajustée également, pour faire face à la volatilité des coûts.
Certaines entreprises essayent d’acheter des matériaux dès qu’ils sont mis sur le marché, afin de les avoir en stock en cas de besoin et pour se prémunir de l’inflation des coûts, encore faut-il qu’elles aient la trésorerie et des espaces de stockage suffisants pour le faire. Or, d’après les statistiques publiées par la CAPEB, 24 % des entreprises déclarent une détérioration de leur trésorerie et 9 % une amélioration au premier trimestre 2023. Sur la même période, 40 % des entreprises constatent une baisse de leur marge, alors que 6 % déclarent une hausse.
Le secteur de la construction neuve est particulièrement touché par des difficultés, à cause de facteurs multiples : prix des matériaux, inflation, difficulté d’accès aux crédits bancaires et hausse du coût du crédit. D’après la note économique de l’observatoire de l’immobilier de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) pour le premier trimestre 2023, les chiffres de la construction ont baissé de 31 % entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023.
Comment va évoluer le prix des matériaux de construction en 2024 ?
En janvier 2023, le gouvernement a annoncé la mise en place un Observatoire du prix des matériaux. Piloté par l’INSEE, cet organisme aura pour objectif d’apporter de la visibilité à la filière et d’assurer une solidarité entre grandes et petites entreprises.
Selon les estimations de la filière, les prix des matériaux et les coûts de construction devraient connaître une légère baisse dans les mois à venir et en 2024. Lors d’une conférence de presse donnée en février 2023, Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, précisait que, selon lui, le secteur connaîtra une hausse des coûts plus modérée et non une véritable baisse.
Comment les solutions numériques comme PlanRadar permettent-elles de réaliser des économies sur le chantier ?
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